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  • Ainsi il s'agissait donc bien de cette langue qui réunit deux terres. Un pont entre deux pays. Un lien entre deux caractères. J'ai beaucoup aimé celle du coeur, car il est fort possible qu'il soit cette langue parfois. 

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  • bas lat. monas, -adis "unité", mot gr.) Philo. Chez les pythagoriciens, unité parfaite qui est le principe des choses matérielles et spirituelles. // (Fin XVIIe) Chez Leibniz, Substance simple, inétendue, invisible, active, qui constitue l'éléments dernier des choses et qui est doué de désir, de volonté et de perception.
     
    Ainsi donc est venu le temps de la définition selon Robert. Merci pour toutes vos proses.
    Pour les philosophes ou les curieux : http://www.cosmovisions.com/monade.htm


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  • - C'est mon dico
    - Non c'est le mien
    - Le mien, dis-je
    - Et pourquoi pas le notre
    - Robert ? Il a dit que ce serait le notre.
     
    Chaque jour comme un principe, un jeu pour les amoureux des racines. Un mot dont chaque matin il faudra deviner (j'ai bien dit deviner) la définition. En fin de journée, pour les plus sages, la définition complète.

    J'attends avec impatience toutes les spéculations des amoureux des mots que l'on dira à sauvegarder.

    PS. Merci au troisième de la cathédrale de me l'avoir inspiré.
     

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  • Curieusement la douche Crème Douceur de DOP me fait juxtaposer la géographie. Rien à voir pourtant avec les sels égéens. Aucune maison de pêcheur bleue violine adossée aux flots. Pas de ponton ni de bateau. Aucun pêcheur. Pas de poulpe. Décidément je suis nulle en géographie.

    Curieusement ce qui est important dans l'intitulé "Au Lait Végétal des Pyrenées", ce n'est pas lait, ce n'est pas végétal, ça n'a rien à voir avec les Pyrenées. Même si cela semble prometteur.

    J'ai acheté ma douche au Monoprix. L'eau était froide. Beaucoup plus froide que le bain juste avant au milieu de cette paisible anse. L'eau ruisselait sur mes seins bronzés. De l'eau à l'air libre balayée par les vents de septembre. De l'eau venue du ciel. Tourner le robinet un peu rouillé et puis ça y était. Regarder mes pieds sur la pierre ombragée. Apprécier. Fermer les yeux au contact des millions de gouttes en liberté. Retirer le sel avec du lait. Celui des Pyrénées. Recommencer autant de fois dans la journée. Cette douce pluie domestique proche d'une île désertique.

    Dans ce flaconnage blanc, des oursins ouverts à la fourchette, un poisson vide rendu à la mer, un chat ronronnant qui le guettait patiemment. Un poltron rayé, enroulé comme une boule entre les jambes d'une sieste parfois humide. Edgare. Le linge sur le fil, du ouzo au dessus des flots alanguis. La vie simple des tomates à tous les repas. L'ennui aussi, parfois. Se retrouver, essayer.  Les choix qui finalement ne se font pas. Le blanc séculaire érodé par l'écume. En septembre sa plénitude. Les fosses turquoises d'une civilisation où Venus venait probablement se baigner nue. Les poissons argentés suspendus à tout ce vide.... Mes pieds qui s'y sentaient hapés. Un poids mort pour mon bateau.

    Madeleine et Proust me font chier. Question de narine.
     
    Je garde en ma mémoire ces petits tas amassés sur ma plage, à l'ombre d'un Tamaris je les relis. Ils s'animent pour une odeur fugace. Une odeur dans une baignoire encadrée de rebords.

    Mais au fond, j'adore l'huile d'olive. Et les Pyrénées ne me font rien regretter. Leur lait m'attendrit avec une forme de nostalgie juvénile.


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