• je savais bien que la définition serait à propos en ce jour...
    Pour vite l'oublier, vite, vite une nouvelle....
    Merci pour toute cette imagination. Heureuse de te relire Cosmic



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  • Ainsi donc est venu le temps de la définition pour les courageux qui m'ont fait le grand honneur de faire trottiner ce trottin dans leur cervelle. Bel hommage au mot qui s'est vu tour à tour fardé, puis vêtu de différentes culottes (courtes ou à rayures), qu'on a pris pour esseulé ou négociant, qu'on a associé au PSG ou aux classiques. Même à Jean Paul Gaultier. Et qui surtout fut l'occasion de découvrir d'autres gamins. Bref le voici le malicieux TROTTIN que vous avez fait revenir du passé en lui rendant ses gambettes.
     
    Trottin : n. m (1856; "laquais qui fait les course", 1652; "lapin", 1598 de trotter). Vieilli. Jeune employée d'une modiste, d'une couturière... chargé de faire les courses en ville. V. Midinette.

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  • Était-ce l'alcool ? Étais-ce la chaleur suffocante que l'orage n'avait pas su dissiper ? La pollution. Mon coeur s'est mis à battre. Du vin ? Non, merci. Surtout de l'eau.


    J'ai badigeonné les briques de beurre fondu. Un pinceau à aquarelle faisait l'affaire pour peindre le dîner d'une touche de cannelle. J'aimais prendre ce temps et savourer les mots autour d'une pomme compotée. Replier la feuille sur elle même, faire de ma cuisine une origamie. Lentement, tout doucement, j'ai laissé ce temps s'ouvrir dans mon palais. Comme un bon vin qu'on laisse reposer, le temps s'est oxydé et s'est mêler à tant d'autres saveurs. J'ai laissé son goût m'envahir et me transporter au point de défaillir. Mon coeur battait. Je l'entendais palpiter à chacune de mes gorgées. Le temps prenait mon corps tout entier.


    A un moment, à un moment précis, il a quitté mon corps. Mon sang comme une énorme bulle dans mon cerveau. Il s'accumulait dans ma boîte sous vide. Mon cœur était sorti de sa cage thoracique. La bulle a explosé au milieu de mon cortex. Au ralenti, une pluie scintillante. Au ralenti, à n'en plus finir. La douceur et l'ivresse de l'Hanabi.


    Le canapé rayé a accueilli mon corps liquide. Une terre d'asile. Pas de vin, non. Surtout de l'eau. J'ai aimé ce reflet sur la vitre de la cuisine. J'ai aimé le regarder et l'embrasser du bout des cils. Il avait cette candeur maladroite, cette envie désemparée. Il m'a donné à voir toute la beauté d'un quotidien pourtant si commun. J'ai adoré les détails de cette image que la nuit vitrée découpait. Et les silences bavards qui ne risquaient pas de faire revenir mon palpitant à la raison.


    Une salade et une brique sous vide. Du vin.
     
    crédit photo : Ola Bergengren 

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  • Une fois n'est pas coutume. Les mots associés.
    Vent, voile et bateau. Virer de bord. Changer d'océan.
    Arche, Noé, voir la mer, attendre la terre. Un rameaux.
    Une pensée déguisée. Un olivier. Faire confiance aux marées.
    Et puis surtout en rire après quelques années salées.

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  • du paradis terrestre, XVIe , mot hébr.). Paradis (fig). "le salon d'un restaurateur est l'éden des gourmands" (BRILLAT-SAV). "la pluie...arrose abondamment cet éden de verdure" (LOTTI). - ANT. Enfer.

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