• 1. Andy Warhol offert avec une dédicace dedans. Eté 1999. Je n'aime pas qu'on écrive dans les livres. Les suivants, juste un billet griffonné, glissé au milieu du papier relié. J'apprécie, même si c'est éphémère. La preuve : Gombrich l'a perdu. Andy reste.

    2. Une veste militaire pour signer l'armistice. Une nouvelle tête sans guerre.

    3. Un Jean offert. Merci dame Charlotte. J'adore le C. J'adore le K. Il parait que je ressemble à une fille de LA.

    4. Un prospectus venu du Harry's. Déniché dans un recoin. C'était un jeudi. Forcément. Après ? Après le taxi, le lit et bonsoir les acariens. 5h du mat', aucun frisson. Même pas peur des araignées Reste cette femme des années cinquante, son papier faussement jaunit, son sourire et ses points de gravure. Linéature 20.

    5. Un Club 2003

    6. Un Club 2004

    7. Un Club 2005. Cette année je n'en fait plus partie, j'ai décidé. Juste en dessous le Bahaus. C'est quand même plus durable. Plus présentable aussi. Je bascule du mercantile à l'artistique. Enfin j'oscille.

    8. Une épingle à nourrice. Pas très envie d'en parler.

    9. Du papier, du bristol, du vélin, de l'éléphant, de la poudre de lune, popset, si mes souvenirs sont encore là. Du 80, du 120, du 160. Mon préféré, le plus fin, celui qui boit toute l'encre. Plus fin qu'une bible. Pas le droit à l'erreur. Chaque histoire se déforme sur quatre pages. A la fin, quelques petites tache pour résumer. L'essentiel finalement dans une histoire, c'est la trace.

    10. Mes comptes.

    ........ la suite ? la suite demain pour les assidus.

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  • Yuri Masnyj

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  • Une parole qui réconcilie quand elle se met à jouer.
    Une main qu'on ne lache pas, même dans l'obscurité.
    Un grand merci à ceux qui m'ont fait retrouver
    le sens de la lumière et celui de la nuit,
    celui de la parole et du silence.
    Enfin le sens de la sincérité dans le jeu. 
     
    www.laparole-en-jeu.com 

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  •  
    Il a neigé sur mon Dimanche.
    J'ai perdu mes saisons avant d'arriver en mai.
    Il a neigé sur mon Dimanche.
    Ca sentait le muguet.

    Il y avait ce jardin japonais ou coréen.
    Je ne me rappelle plus bien.

    Il y avait ce nain qui traversait la Hongrie pour se poser sur la lune.
    Le goût d'un café, celui de tous mes aliments.
    Des étalons pour mon palais.

    J'ai réappris le goût des choses, celui du temps qui file,
    celui que l'on prend à le regarder passer sous nos yeux.
    Le goût du temps qui n'existe plus,
    le son de la ville absorbé par la pluie d'un cerisier en fleur.

    J'ai tutoyé l'univers et j'ai dansé à la vitesse de la lumière.

    Ce week-end il a neigé sur mon dimanche et nous étions encore en avril.

     

    Ref. April-Snow, un film de Hur Jin-ho

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