• J2-mars

    Mes yeux n'avaient plus de limite, du Montparnasse à la bataille d'Alésia, du Montsouris au Val de Grace, mes yeux flottaient au dessus des nuages. Tant de fois observés, tant de fois ré-inventés. Un chat ou un lapin, là quelques monstres alanguis. Ce matin je ne savais plus quelle coquille. Le ciel était gris. Ces jours-ci je le préférais ainsi. 


    Marcher en crabe, sauter par dessus les trottoirs, éviter la marrée ou s'y laisser porter. Se faire ramener. Chamboullée. Les pieds au sec, le temps de retrouver un charme au prochain rayons du soleil, le temps d'en apprendre d'autres contours, d'autres jeux, le temps que son humeur espiègle me guide à travers ses méandres poétiques. Aussi.


    Marcher en crabe, sauter par dessus le trottoirs.

    Mon dedans comme ce dehors. Perché. Mon intérieur bientôt renouveler. Revenir au sol, s'enraciner. Apprendre à rêver de là aussi. S'inspirer. Le ciel plus haut. Le ciel moins grands. La terre plus proche, l'ensemencer comme on souffle des étoiles dans un ciel rarement tout a fait noir. 


    Entre le ciel et cette terre, trouver son équilibre. Réconcilier sa tête et ses pieds.

    Je n'oublierais pas dans cette ville en pierre, le chant des moineaux qui s'éveillent ou se couchent, les hirondelles toujours plus rares qui me donnaient l'éphéméride en été, je garderais dans mon oeil et au fond de mon oreille les roucoulades des tourterelles perchées sur cette antennes. Je n'en finirais pas de chercher une poésie urbaine. 


    Et si mes racines venaient du ciel ?


  • Commentaires

    1
    Jeudi 4 Mars 2010 à 14:23
    Fatum
    Y es-tu ?
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